Autant que je me souvienne, j’ai toujours eu des baguettes de batterie ou une guitare dans les mains. 

Au conservatoire F. Poulenc de Tours, j’ai suivi le cursus de la classe de percussions de Jean-Baptiste Couturier et Renaud Détruit : j’y ai appris l’exigence, et découvert la musique classique et contemporaine. En parallèle, j’ai suivi la formation en batterie rock et jazz à l’école Dante Agostini de Tours : avec Laurent Dechenaud, j’ai appris la précision, la solidarité, la bonne humeur dans le travail, et l’esprit fédérateur des challenges « dantesques ». 

Guylain Siopathis m’ouvre sur les subtilités des musiques afro-américaines, Laurent Desvignes et Arnaud Gravet sur le swing en orchestre big band.

Pendant un séjour au Québec, à 14 ans, j’ai attrapé le virus de la composition à l’occasion d’un concours organisé par le guitariste Mathieu Tremblay. A ma grande surprise, avec ma première composition interprétée guitare-voix, je suis arrivé en finale. (Merci aux centaines de québécois pour leur soutien et leurs encouragements !) Depuis je ne cesse de composer.

Auprès du célèbre chanteur de Gospel anglais Wayne Ellington, j’ai découvert que les plus immenses artistes sont aussi les plus bienveillants envers autrui. Depuis, il me fait l’honneur de me guider artistiquement et professionnellement. J’ai encore beaucoup à apprendre mais il m’a déjà transmis un trésor : l’humilité est mon bâton de pèlerin sur les sentiers escarpés de la profession. 

Je suis gourmand de nouvelles rencontres musicales et artistiques. En studios ou en JAM dans des clubs en France, à Londres ou Barcelone ; en concert big band sur des scènes imposantes ; en groupe dans des bars ou seul dans la rue, je profite de chaque instant pour tenter de toucher le cœur des personnes qui me font l’honneur de m’écouter.